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Rentrée universitaire 2018/2019 : Recrutement de 3.000 enseignants

En prévision de la prochaine rentée universitaire, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique met en place un nouveau dispositif à travers tous ses établissements pour renforcer l’encadrement pédagogique, et ce par le recrutement de 3.000 nouveaux enseignants.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar, qui a souligné que ces nouvelles recrues viendront prêter main-forte à l’effectif actuellement en exercice et qui encadre tout de même, plus de 1,6 million d’étudiants.
Cette démarche permettra, donc, d’atteindre les standards internationaux en termes d’encadrement pédagogique. «Actuellement, on compte un enseignant universitaire pour 22 à 24 étudiants, un taux appréciable qui est proche de la norme universelle qui est celle d’ un enseignant pour 20 étudiants», a précisé M. Hadjar. Le premier responsable du secteur a affirmé que le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’a pas été affecté par la politique de rationalisation des dépenses publiques, par le caractère stratégique de ce département.
D’ailleurs, 99.000 sièges pédagogiques et plus de 30.000 lits seront réceptionnés sur l’ensemble du territoire national la prochaine rentrée universitaire.  Toujours dans le souci de la promotion de l’université algérienne, le ministre a, aussi, fait état de la réception, en juin prochain, de tous les rapports d’évaluation interne des universités algériennes, dans le cadre de la préparation du passage à une étape de qualité dans l’enseignement supérieur.  Il fera savoir qu’un référentiel national de qualité a été adressé à toutes les universités au début de l’année.
«Le référentiel national de qualité est un ensemble d’indicateurs en vigueur dans les pays développés, réparti en sept chapitres, et que nous avons commencé à appliquer l’année passée sans tapage médiatique», a expliqué le ministre.
Voulant être plus explicite, M. Hadjar a fait savoir que la première phase de ce référentiel consiste en une évaluation interne par la commission de la qualité, représentée par une cellule au niveau de chaque établissement d’enseignement supérieur. «Le travail de cette commission, qui a duré plusieurs années, touche à sa fin, et chaque président d’université sera informé des dysfonctionnements et des lacunes dans le but d’améliorer la performance», a-t-il dit.
Quant à la deuxième phase, elle concerne, a précisé le ministre, une évaluation externe faite par des professeurs algériens enseignant dans des universités de renommée mondiale, qui ont remis, récemment, un rapport sur la situation des universités où ils se sont rendus.
«Ce rapport a été élaboré dans une discrétion totale, pour éviter toute interférence et permettre que ce travail se déroule dans un cadre académique et scientifique», a précisé M. Hadjar.
Dans ce sillage, il a spécifié que cette reforme entreprise par son ministre vise de prime abord à mettre en phase le système d’enseignement supérieur en Algérie avec celui en vigueur dans les pays développés en adoptant un mode aux normes et critères mondiaux, affirmant que tous les moyens humains et matériels sont disponibles pour le passage à une étape de qualité dans l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, un séminaire consacré aux œuvres universitaires sera organisé, début juillet prochain, et devrait aboutir sur des mesures nouvelles et importantes susceptibles de contribuer à l’amélioration des conditions de scolarisation et de prise en charge de la communauté estudiantine.
 Il faut dire que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis tout en œuvre pour assurer une rentrée universitaire dans de «bonnes conditions», et réuni les conditions pour accueillir les étudiants, notamment les nouveaux, leur permettant d’entamer leurs études dans atmosphère sereine et sans aucune pression.
Sarah A. Benali Cherif

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/123909

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